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L’Université de Lomé à travers le CERSA forme des enseignants sur la mise en ligne des cours

L’Université de Lomé à travers le CERSA forme des enseignants sur la mise en ligne des cours

Notsé, le 28 décembre 2016 – Environ quatre-vingts d’enseignants-chercheurs de l’Université de Lomé ont pris part à Notsé du 26 au 28 décembre à un atelier de formation sur la conception, la préparation, l’organisation pédagogique et l’animation de cours en ligne.

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été co-dirigées par les Professeurs Komlan Batawila et Kokou Tona, respectivement 1er Vice-président de l’Université de Lomé et directeur du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA), initiateur dudit atelier.

Trois principaux objectifs ont été assignés à cette formation sur la digitalisation des apprentissages à savoir enseigner dans le supérieur : un enjeu d’excellence pédagogique, savoir enseigner avec les technologies de l’information et de la communication et savoir faire la recherche par les TIC(E) dans le supérieur.

L’atelier a porté sur dix thèmes principaux à savoir : Introduction à la pédagogie universitaire (concept, historique et évolution) ; Formulation des objectifs et rédaction de scénarios pédagogiques de cours ; Structuration d’un contenu d’enseignement (modèles et méthodes pédagogiques), Formules pédagogiques et grands groupes, Dispositifs d’évaluation des apprentissages ; Évaluation sur table par QCM auto-corrigées ; «Classes en ligne» (présentation et expérimentation), Formations hybrides, ‘‘Massive Open Online Courses’’ (MOOC) ; la recherche universitaire par les TICs et la Recherche professionnelle par les TICs.

Les participants ont suivi une présentation du Prof. Valléan Tindaogo, formateur venu de l’Université de Koudougou, au Burkina Faso. Il a fait l’historique des concepts et des différentes formes d’éducation et de pédagogie universitaire surtout la Déclaration de Sorbonne ou la réunion de Bologne en 1999 (un processus de rapprochement des systèmes d'enseignement) avant d’inviter les enseignants à mettre en pratique les différentes formes et format de transmission des enseignements.

Le Prof. Sena Akakpo-Numado, l’un des formateurs, a rappelé à cette occasion, que les formations aux enseignants du supérieur s’imposent car la qualité de la formation et la reconnaissance internationale des qualifications à l’Université de Lomé en dépendent. « Ne doit enseigner que celui qui a appris à enseigner », a-t-il affirmé. L’enseignement supérieur à de nouvelles exigences qui obligent l’enseignant à s’adapter et à se mettre constamment en question donc à se mettre à niveau, a souligné de son côté le Prof. Komlan Batawila.

Les participants ont reçu une formation et se sont exercés sur des outils tels que Scenari Opale et Massive Open Online Courses.

Les différentes présentations ont été ponctuées d’échanges et débats enrichissants.
« J’ai beaucoup apprécié cette formation au cours de laquelle j’ai pu apprendre beaucoup de choses notamment », a affirmé le Prof. Koriko Moustapha, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de l’Université de Lomé.

« Cette formation est la bienvenue car elle nous a fait voir les attitudes pédagogiques positives et négatives que nous adoptons », renchérit sa collègue Salemata Bilamena, Cheffe du département de l’Anthropologie.

«Toutes les nouvelles recrues à l’Université suivront à l’avenir, des formations pédagogiques avant d’enseigner à l’université», a annoncé le 1er vice-Président de l’Université, le Prof. Komlan Batawila.

Les participants ont eu droit aussi à deux présentations assumées par des professeurs venus de l’Université de Poitiers, en France, respectivement sur ‘La recherche universitaire par les TICs’ et ‘La recherche professionnelle par les TICs’.

Il est clair que désormais, avec la mise en ligne des cours et les nouvelles attitudes pédagogiques, il s’agit pour les enseignants-chercheurs « d’enseigner autrement, d’apprendre autrement et d’évaluer autrement ». Ceci entre en droite ligne du Plan Stratégique de la Modernisation de l’Université de Lomé 2015-2020 qui vise la culture de l’excellence dans l’enseignement supérieur.

L’atelier de Notsé a également été l’occasion de faire découvrir (ou redécouvrir) le CERSA aux participants à travers la projection d’un film documentaire et d’un spot sur le centre.
 

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  • Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016) J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
    Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)

  • Ali KOLANI « J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
    Ali KOLANI

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
    N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires

  • Yagla Baréléma, Elève-avicultrice Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
    Yagla Baréléma, Elève-avicultrice

  • Florence Missodé, Elève-avicultrice  (2016) J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
    Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
    N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires

  • Edith GANGBEDJI « J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
    Edith GANGBEDJI

  • Martine GANDJETO « J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
    Martine GANDJETO

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

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