Lomé, 1er novembre 2019 – Le bâtiment principal du Centre d’Excellence en Science Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé a été inauguré ce 1er novembre par le Ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Professeur Koffi Akpagana et le Vice-Président de la Banque mondiale pour les Infrasturctures, Makhtar Diop.
L’événement s’est déroulé en présence de quelques membres du gouvernement en l’occurrence le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de la planification du développement et de la coopération, le Ministre de l’enseignement technique, de la formation et de l’insertion professionnelle et le Ministre de l’agriculture et de la production animale et halieutique. Ont aussi assisté à la cérémonie le corps diplomatique et représentants d’organismes internationaux, des autorités universitaires, des représentants des institutions publiques et privées, des enseignants-chercheurs, des étudiants et de nombreux invités.
Dévoilement de la plaque inaugurale
« Autour de la production avicole, vecteur incontournable du développement, de nombreuses recherches sont menées dans le monde. Nous nous réjouissons de ce que le CERSA y joue sa partition avec rigueur et efficacité au travers des résultats palpables et applicables sur le terrain, en matière d’exploitations avicoles seulement en quatre ans. », s’est félicité le ministre Koffi Akpagana. Il a par ailleurs, salué l’action de l’équipe de coordination du projet CERSA à la tête de laquelle le Professeur Kokou TONA.
« Ces efforts dans le domaine scientifique sont en train de mettre l’Afrique sur une voie prometteuse pour sa transformation économique », a déclaré de son côté, le vice-Président de la Banque mondiale, Makhtar Diop.
Photo de groupe des autorités présentes
Ce nouveau complexe pédagogique et de recherche, véritable joyau architectural est d’une valeur de 677 millions de FCFA pour l’ouvrage et environ 1,5 milliard de FCFA. Il comporte entre autres, une salle de conférence de 200 places, deux salles de cours de 40 places chacune, six laboratoires spécifiques, deux laboratoires polyvalents, une bibliothèque, une vingtaine de bureaux et une salle de réunion.
Les équipements de laboratoires acquis par le centre sont très sophistiqués pour une formation et une recherche de qualité. Il s’y ajoute des infrastructures connexes dont une unité expérimentale, un mini-abattoir, une plateforme de compostage à base de sous-produits avicoles, une unité de production d’asticots comme aliments de volailles et une unité de production d’aliments de bétail.
Quelques appareils de laboratoires
En quatre ans d’existence et d’activités, le CERSA a à son actif, une cinquantaine d’étudiants inscrits en doctorat, plus de 140 en Master et plus de 805 techniciens avicoles formés notamment au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et au Togo.
Par Fernand TONA
Accédez au portail du Mécanisme de Gestion des Requêtes et des Plaintes (MGRP) de l'AUA.
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
