Lomé, le 23 septembre 2020 – Il faut l’appeler désormais Docteur Tchilabalou Alexandre Bouassi. Il a soutenu sa thèse de doctorat en sciences aviaires ce 23 septembre se révélant ainsi comme le sixième Docteur sorti du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA).
Son travail a porté sur la valorisation du lactosérum en alimentation de la volaille. Les résultats de la thèse pour le la filière avicole ne sont plus à démontrer. Les éleveurs utiliseront moins d’antibiotiques dans l'élevage des volailles.
Pour cause de pandémie au Covid-19, la soutenance s’est déroulée en visioconférence entre Lomé, Cotonou, Niamey et Granada en Espagne, villes représentant les provenances des membres du jury. Ce dernier est composé des Professeurs Kokou Tona (Président), directeur du CERSA, Simplice Damintoti Karou (Rappoeteur interne), Yaovi Yaovi Améyapo (directeur de thèse) du Togo, Frédéric Houndonougbo (1er Examinateur) du Bénin, Hassimi Sadou (Rapporeteur extérieur) du Niger et Angel Gil Hernandez (2ème Examinateur) d’Espagne.
« Je suis très soulagé après quatre années de dur labeur » a déclaré Bouassi « Je vais continuer mes recherches pour voir comment stabiliser le lactosérum pour une période de conservation plus longue », a-t-il poursuivi.
A ce jour, ils sont six docteurs à sortir du CERSA. Parmi eux figurent quatre Togolais, une Ivoirienne et un Tchadien. Le centre compte environ une cinquante de doctorants.
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La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
