Lomé, le 14 décembre 2022 - Une délégation du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), a séjourné à l’Université de Lomé, du 12 au 14 décembre 2022, dans le cadre d’une mission exploratoire. Composée du Professeur Pierre Courtellemont, conseiller scientifique, coordinateur du département d’évaluation des formations, et de monsieur Antonio Neves, chef de projet département Europe et International, la délégation a, au menu de son agenda, plusieurs séances de travail avec les principaux acteurs de l’UL.
La délégation posant avec les autorités universitaires (Photo UL)
La visite s’inscrit en droite ligne du processus de mise en œuvre du mécanisme d’autoévaluation institutionnelle prévu par le plan stratégique de développement 2021-2025 de l’Université de Lomé qui recommande le recours aux expertises des acteurs internes et externes de l’institution.
La première séance de travail de la mission s’est déroulée le 12 décembre 2022, à la présidence de l’UL en présence du 1er Vice-président, le Professeur Komlan Batawila, de la 2è Vice-présidente, Professeur Kafui Kpegba, de la Secrétaire générale de l’UL, Professeur Akossiwoa Mensah Attoh, du Directeur national de la recherche, Professeur Kouami Kokou, du Directeur de la DPP/UL, Professeur Kpèrkouma Wala, des directeurs des services centraux et ceux des centres d’excellence de l’UL.
Au cours de cette séance, le directeur de la planification et de la prospective a fait un bref historique de l’UL depuis sa création à nos jours, l’adoption de son premier plan stratégique, du plan directeur et de son dernier plan pour la période 2021-2025. Il a abordé les ressources humaines et matérielles, infrastructurelles, pédagogiques et académiques, sans passer sous silence la massification des étudiants, mais aussi les forces et les faiblesses de l’institution. Il a également évoqué les outils mis en œuvre pour le diagnostic des différents programmes d’enseignement et de formation avant de terminer ses propos par les opportunités, enjeux et défis.
Suite à sa présentation, des discussions et des questions réponses sur des différents points se sont engagées entre les responsables sur les différents points évoqués par le Prof. Wala et la Mission.
Les membres de la délégation du HCERES
A son tour, la délégation a aussi présenté son institution, le HCERES, qui est une autorité publique indépendante chargée d’évaluer l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche, ou de valider les procédures d’évaluations conduites par d’autres instances. De cette présentation, il ressort qu’à travers ses analyses, ses évaluations, et ses recommandations, le HCERES accompagne, conseille et soutient la démarche d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en France, en Afrique et à l’International.
Les centres d’excellence dans la danse
A la suite de l’Université de Lomé, la délégation du HCERES a eu tour à tour des séances de travail avec chacun des Centres d’Excellence Africains pour l’Impact sur le développement (CEA-IMPACT). Il s’agit du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA), du Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) et du Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA).
La délégation du HCERES et les Centres d’excellence en séance
Les premiers responsables desdits centres à savoir Prof. Kokou Tona du CERSA, Prof. Ayité Sénah Ajavon du CERME et Prof. Coffi Aholou du CERVIDA-DOUNEDON ont participé activement aux travaux.
Pour rappel, Le CERME et le CERViDA sont dans le processus de la première accréditation de leurs programmes de formations. Le CERSA est, quant à lui, dans une démarche de renouvellement de son accréditation puisqu’il a fait accréditer son programme Master en mars 2018 pour « cinq ans sans condition ».
Par Fernand A. TONA
avec l’Equipe de communication de l’Université de Lomé
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« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
